Lutte contre les mutilations génitales féminines

Lutte contre les mutilations génitales féminines

  • En cours
  • AAB-FFL
  • Burkina Faso
  • 39.789 €

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une intervention qui altère et lèse les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non-médicales. Des millions de femmes sont concernées par cette pratique.

Au Burkina Faso, bien que les mutilations génitales féminines (MGF) soient interdites depuis 1996, plus de 3 femmes sur 5 en âge de procréer affirment avoir été excisées. Les MGF regroupent les interventions qui altère et lèse les organes génitaux externes des femmes pour des raisons non-médicales. Des millions de femmes sont concernées par cette pratique, chaque année.

Dans nos pays d’intervention, l’excision est souvent pratiquée à un très jeune âge. Or, si certaines complications apparaissent tôt, d’autres se manifestent parfois 15 ans plus tard, lors de l’accouchement par exemple. Les femmes, en étant peu ou mal informées, peuvent difficilement établir un lien de cause à effet, et ne remettent donc pas en question la pratique. Seule une prise de conscience collective permettra un changement de comportement et l’abandon graduel de la pratique.

En 2024, dans un contexte sécuritaire toujours fragile, la FFL a poursuivi son engagement auprès des survivantes, en concentrant ses efforts sur leur prise en charge. En collaboration avec le partenaire local, 69 femmes souffrant de séquelles de l’excision ont pu bénéficier d’une opération chirurgicale réparatrice, via un système de coupons permettant un accès gratuit aux soins.

Par ailleurs, plusieurs missions de suivi ont été réalisées, notamment auprès des femmes opérées et des anciennes exciseuses bénéficiaires d’activités génératrices de revenus soutenues par le projet les années précédentes. Ces visites ont permis de documenter les effets positifs de l’accompagnement sur leur santé, mais aussi sur leur autonomie et leur confiance en elles.