Savez-vous ce qu’est un épistémophile ? Il s’agit d’une personne ayant « une soif intarissable de connaissances et cherchant à accroitre son savoir dans tous les domaines ». Les quelques paragraphes qui vont suivre ont pour objectif d’étancher votre soif de quelques connaissances du quotidien.

Vous savez sans doute que 72% de la surface terrestre sont recouverts d’eau. Mais saviezvous que plus de 2 milliards de personnes vivent sans eau potable, dont 418 millions en Afrique ? Cette ressource du quotidien si précieuse, dont personne ne serait en mesure de se passer et, qui pourtant manque à tant de populations.

Connaissez-vous par ailleurs la notion d’eau virtuelle ? Cette notion fait référence à la quantité d’eau utilisée indirectement dans la production d’un bien ou d’un service et permet de prendre en compte l’empreinte hydrique totale associée à un produit ou à une activité.

Par exemple, d’après vous, combien d’eau se cache dans un jean ? L’équivalent de la consommation d’eau d’une famille de 4 personnes pendant 3 semaines, soit 11.000 litres d’eau. En effet, la consommation d’eau quotidienne d’une personne atteint en moyenne 170 litres, dont seulement 3 sont utilisés pour boire et cuisiner. Le reste est utilisé pour la toilette, le ménage, la chasse d’eau, le lavage de voiture…

Au Togo, 43% de la population n’a pas accès à l’eau potable, tandis qu’en zone rurale, ce taux monte à 60%. Seuls Lomé et les chefs-lieux des préfectures sont desservis par l’eau du robinet. Ailleurs, les communautés s’approvisionnent dans des rivières polluées et des puits non-protégés. Les femmes et les filles doivent parfois parcourir 3 heures de marche avec un bidon de 20 litres sur la tête pour trouver de l’eau.

Or, l’utilisation de ces eaux non-traitées entraîne beaucoup de maladies, telles que le choléra ou encore la fièvre typhoïde. Plus de la moitié des causes de consultations dans les centres de santé des zones rurales sont due à la consommation et à l’utilisation de ces eaux polluées.

Or, l’un des objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies est d’assurer un accès universel et équitable à l’eau potable à un coût abordable. Ainsi, depuis 2014, grâce à l’Association des Amis Togolais de la FFL (AAT-FFL), la Fondation Follereau Luxembourg soutient un programme de santé dans les régions Maritime et des Plateaux qui comprend notamment un volet WASH (accès à l’eau, assainissement et hygiène).

Afin de contribuer à l’amélioration de la couverture sanitaire de ces régions, des centres de santé voient le jour grâce à ce programme, qui vise également à favoriser l’éducation sanitaire sur les bonnes pratiques d’hygiène. Pour ce faire, il comprend entre autres :

  • des activités de sensibilisation dans les écoles environnant les centres de santé du projet,
  • ainsi que l’équipement de ces établissements en latrines, dispositifs de lavage de mains, forages à motricité humaine…

En moyenne, chaque année, un forage alimenté par énergie solaire est construit dans un centre de santé et un forage à motricité humaine par école de village.

Les élèves, les enseignants et les parents deviennent ainsi des vecteurs des bonnes pratiques d’hygiène préventive ; tandis que ces équipements bénéficient non seulement les écoles, les soins de santé locaux, mais aussi les habitants des villages environnants. Les communautés disposent ainsi d’un accès à l’eau potable, une chose que nous considérons parfois peut-être trop pour acquise.

Et vous, que pouvez-vous déjà faire au quotidien ?

  1. Boire l’eau du robinet.
  2. Prendre une douche au lieu d’un bain.
  3. S’assurer de remplir le lave-vaisselle avant de le faire tourner.
  4. Utiliser l’eau de pluie, grâce à une citerne raccordée au réseau de la maison pour les toilettes, la machine à laver ou pour le jardin.
  5. Consommer plus consciemment (privilégier des vêtements de seconde main, par exemple).

Vous pouvez également soutenir ce projet à votre tour en cliquant ici.

faire un don