Einmal kreativ bitte!
L’éducation pour le développement durable requiert exactement cela, de la créativité. Chaque élèves a ses propres caractéristiques. Parfois, ils sont très timides et ne font pas confiance aux réponses aux questions. D’autres parlent d’énergie et disent peut-être sauvagement qu’ils doivent ralentir. Pendant deux mois j’étais en stage à la Fondation Follereau Luxembourg et j’ai pu m’occuper des activités de développement durable, avec Tina Bock, et même devenir active.
Aussi pour moi, lors de mes stages, j’étais « Einmal kreativ bitte » : inventer des jeux, écrire des histoires, planifier des ateliers … Il y a trois ateliers différents dans une Maison Relais et pour eux l’activité devrait se sentir moins coupable. Finalement, ils sont venus directement de l’école et attendaient avec impatience une brève journée d’école. À ce stade, il n’y avait aucune activité à planifier. Après le bosselei, l’idée avec les enfants était d’accompagner le quotidien d’Evie, une Africaine du Burkina Faso. Pour le support visuel, nous avons peint de grandes affiches et nous avons pu raconter l’histoire d’Evie. Entre les deux, ils ont proposé des jeux thématiques et des discussions ultérieures pour rapprocher le sujet.
De manière générale, différents ateliers sont proposés par la Fondation Follereau dans les écoles et les Relais Maison. Ils ont été adaptés à l’âge de l’enfant. Les ateliers se déroulent selon le même schéma. Pour commencer, le thème est élaboré en général. Par exemple, c’était le quotidien d’un enfant ici en Europe. Ensuite, il y a la transition vers l’Afrique et la différence et les problèmes. Au final, des projets ont été proposés par la FFL. Les activités sont très interactives et les opinions et idées des enfants sont sollicitées. Ces jeux thématiques complètent l’activité. Ainsi lors de l’atelier avec le slogan « Im Teufelskreis der Poverty Disease » qui traite du thème du handicap. Cela comprend un jeu dans lequel les enfants en petits groupes devraient emballer un œuf afin qu’il ne se casse pas s’il tombe d’une chaise. La difficulté est que tout le monde dans le groupe a un handicap, dit qu’il ne voit pas ou ne parle pas, ou ne peut pas bouger les bras et les mains. En étant capable de comprendre le jeu, cela signifiait avoir un handicap et être en mesure de mieux imaginer comment les gens des pays pauvres auraient des limitations physiques.
En développant et en préparant les jeux, j’étais pleinement réinstallé dans mon enfance et ravi d’exercer ma créativité. J’avais vraiment hâte de voir si cela me faisait me sentir comme un enfant. L’atelier prévu alors inclus dans les cours était alors différent. Attacher les déclarations aux enfants et poser les questions de manière à ce que l’on atteigne le «but» requiert un degré élevé de flexibilité et d’exercice.